La tempête Miguel a tué.
Cela m'a rappelé mon séjour en Nouvelle Calédonie et ses cyclones réguliers de plus en plus dévastateurs.
Autant, les habitants de ce territoire, comme d'autres (Cuba, les USA, les FIDJI, etc.) sont préparés ... par la force de l'habitude à ce type de catastrophe naturelle, mais aussi par la préparation en amont des pouvoirs publics, autant, en métropole, beaucoup d'habitants n'ont toujours pas pris conscience que ces phénomènes sont de plus en plus violents et de plus en plus rapprochés.
La question à se poser n'est pas de savoir si cela peut arriver - la tempête Miguel est est la preuve - mais QUAND cela va-t-il arriver !.
Et c'est arrivé !
Pour Le cyclone Matthew à CUBA, il n'y a pas eu de victimes, car tous les habitants étaient confinés, ce qui n'a pas était le cas lors de Miguel. Certains esprits chagrins bien réfractaires pourront dire que l'on porte atteinte à leur liberté. Si ce n'est que, c'est au prix de la vie des sauveteurs, parfois cette liberté se paye.
CUBA : LES RAISONS DU ZÉRO VICTIME APRÈS MATTHEW
En dehors de toute considération politique, sociale ou religieuse, force est de reconnaître que ce pays a une organisation de sécurité civile qui fait dire à chacun de ses habitants : La Sécurité Civile, c'est nous.
Si nos pouvoirs publics (Pompiers, Policiers, gendarmes, SAMU) et associatives comme la SNSM sont des structures exceptionnelles par la qualité de leurs interventions qui n'ont rien à envier à la sécurité civile cubaine, autant, à titre individuel, pour la grande majorité d'entre nous, nous ne nous disons pas : La Sécurité Civile, c'est nous.
Nous avons maintenant la certitude que ces phénomènes météorologiques atteignent parfois et de plus en plus souvent des intensités jamais vues.
Pour les cyclones, il y a l'échelle de Saffir-Simpson. Pour les autres phénomènes, il y a aussi des échelles, mais cela ne semble pas assez clair dans l'esprit de certains.
Si nous n'avons pas "encore" de cyclone en métropole, personne ne peut dire que nos tempêtes ne sont pas comparables. Rappelons-nous la tempête de 1999.
Si Matthew est dans l'hémisphère nord, comme Katrina (2005) qui a ravagé la Nouvelle Orléans. Nous pouvons compter dans le pacifique nord ( novembre 2013), le typhon Hailan.
Plus proche de nous dans le temps et dans l'espace, en mars 2015, le cyclone PAM au Vanuatu et en février 2016, le cyclone WINSTON aux FIDJI.
Pour autant, Les risques majeurs, sur notre territoire, ne se limitent pas aux cyclones.
Rien que pour les risques naturels, nous pouvons subir des feux de forêts, de fortes houles, des inondations à la suite de fortes pluies ou orages. Nous avons aussi la possibilité d'avoir des séismes, des mouvements de terrain, des tsunamis et des vents violents.
Pour les risques sanitaires, la liste est aussi assez impressionnante (épizooties, infections émergentes ou réémergentes, fortes chaleurs).
Pour les risques technologiques, nous pouvons compter sur des risques industriels, des ruptures de barrage, des risques radiologiques et bien entendu, le transport de matières dangereuses (T.M.D).
Alors, L'INIMAGINABLE, L'AVEZ-VOUS IMAGINÉ,
y compris pour votre entreprise.
Comment votre entreprise a-t-elle anticipé les risques majeurs ?
Comment organiser l'entreprise lors d'un risque majeur ?
avant, pendant et après.
Comment mettre en place un plan d'organisation de mise en sureté d'un établissement ?
Pourquoi et pourquoi faire ?
ET SI NOUS NOUS RETROUVIONS LORS DE L'ATELIER DÉCOUVERTE CONSACRÉ À CE SUJET ?
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